À Noël, je pense au temps. Pas celui qu’on regarde sur une montre.
Celui qui passe sans demander l’autorisation. Je pense aux voix qu’on n’entend plus. Aux places vides autour de la table. Aux images qu’on n’a pas prises parce qu’on croyait avoir le temps.
Et puis non.
C’est aussi pour ça que je suis photographe. Parce que je sais ce que c’est que de manquer. Et parce que je sais à quel point une image peut devenir vitale, des années plus tard.
ET PUIS… LA VIE ARRIVE. SANS DEMANDER SI ÇA VA.
Parce que Noël, ce n’est pas un moment suspendu façon pub.
C’est un joyeux bordel.
Les enfants courent partout, crient, rient, glissent sur le carrelage, transforment le salon en parc d’attractions improvisé.
On leur demande de se calmer.
Ils ne se calment pas.
Et franchement, heureusement.
Ce sont eux, les cousins de demain.
Ceux qui raconteront plus tard « chez mamie » sans se souvenir des détails, mais avec une certitude absolue : c’était vivant.
À découvrir aussi : mon approche photographique pour capturer l’authenticité.
LA CUISINE, LE CANAPÉ, ET LE TEMPS QUI SE DÉPLIE
Il y a toujours ce moment dans la cuisine avec maman.
Pas un moment officiel. Un moment volé.
Un plat qui mijote.
Un verre posé sur le plan de travail.
Une discussion qui commence par rien et finit par beaucoup.
Le monde peut bien attendre cinq minutes.
Et puis il y a le canapé. Souvent avec tonton.
Un verre à la main, la posture approximative, la voix plus lente.
On reparle des cousins, des étés passés, des conneries d’enfance.
Le temps se mélange. Le présent et le passé se confondent.
Personne ne regarde l’heure. Personne ne pense à faire une photo.
Et pourtant, c’est exactement là que tout se passe.
C’EST LÀ QUE JE COMPRENDS POURQUOI J’AIME LES MARIAGES
Chaque année, au milieu de ce chaos tendre, je me fais la même réflexion : un mariage, en vrai, c’est ça.
Des gens qui se retrouvent. Des générations qui se croisent. Des enfants qui jouent. Des adultes qui se souviennent. Des absents qui existent quand même.
Des moments parfois bancals, parfois intenses, rarement parfaits.
Mais profondément humains.
La seule vraie différence, c’est que les amis arrivent plutôt le 31.
Eux, ils débarquent avec plus d’alcool, moins de retenue, et une capacité fascinante à relancer la fête quand tout le monde pensait que c’était fini.
Mais le cœur est le même.
Un moment partagé qui ne se reproduira jamais exactement de la même façon.
Vous pouvez explorer mes reportages de mariage pour voir comment les images racontent, se souviennent et peuvent rester dans le temps.
LA PHOTO DE NOËL QUE J’AIME RECEVOIR
Il y a une chose que j’adore demander à mes futur·es marié·es :
m’envoyer la photo de Noël ou du Nouvel An qui compte le plus pour eux.
Pas la plus belle. Pas la plus propre.
La plus importante.
Une photo prise à l’arrache.
Un enfant flou qui traverse le cadre.
Un regard.
Un geste.
Un moment qui n’a rien demandé.
Je ne leur explique jamais vraiment pourquoi.
Parce que ça ne s’explique pas très bien.
Disons simplement que ça me dit beaucoup de qui ils sont.
Et surtout de ce qu’ils regardent quand personne ne leur demande de poser.
CE QUE JE VOUS SOUHAITE, VRAIMENT
Je ne vous souhaite pas un Noël parfait.
Personne ne vit dans une carte postale. Et ce serait franchement épuisant.
Je vous souhaite un Noël vécu.
Un Noël qui déborde un peu.
Un Noël qui ralentit parfois.
Un Noël avec du bruit, des silences, des rires trop forts, et des émotions qu’on ne contrôle pas totalement.
Je vous souhaite de prendre le temps d’être là.
Vraiment là.
Pas déjà au prochain rendez-vous, pas déjà à demain, pas déjà ailleurs.
Je vous souhaite de regarder les gens autour de vous comme si c’était important.
Parce que ça l’est.
Même quand ça ne ressemble à rien d’extraordinaire.
Et si à un moment, vous sentez que quelque chose compte plus que le reste…
posez-en une image.
Pas pour la montrer.
Pas pour la publier.
Juste pour vous.
Memory Architect
MOI, JE CONTINUERAI À FAIRE CE QUE JE FAIS
Regarder les gens vivre. Se retrouver. Transmettre. Aimer.
Se manquer parfois.
Avec légèreté, parce que la vie est trop courte pour être prise trop au sérieux.
Et avec cette gravité juste, celle qui nous rappelle que chaque instant compte.
C’est pour ça que je suis photographe.
Pas pour les images parfaites.
Pour les vraies.
Vous vivez, je shoote.
On fait simple. Mais intense.
Tu te maries bientôt ?
Que ce soit à Lyon, Bangkok ou à l’autre bout du monde, je suis prêt à te suivre là où ton histoire nous mène !
On s’appelle, on se raconte ?








